Appel à projet 2024 : INM et maladie d’Alzheimer

Les interventions non médicamenteuses éligibles sont des interventions proposées en individuel, en groupe ou avec les aidants dans le but de maintenir et/ou d’améliorer le fonctionnement cognitif, psychologique, social et physique et plus globalement la qualité de vie des personnes malades. A titre non exhaustif d’exemple, l’intervention peut être de l’activité physique adaptée, une intervention d’art-thérapie ou basée sur les principes d’art thérapie, de la stimulation cognitive, ou une intervention multimodale (par exemple stimulation cognitive et activité physique adaptée).

L’intervention doit répondre à une problématique et des objectifs précis en termes d’effets thérapeutiques et de population cible (critères d’inclusion). Un protocole doit être proposé : nombre de séances, durée des séances et durée de l’intervention.

Les interventions dites d’animation qui participent à la vie quotidienne des personnes malades et de leurs aidants ne sont pas éligibles tout comme les projets d’aménagement de l’environnement physique et les projets proposant une approche globale d’accompagnement des personnes malades.

Pas obligatoirement. L’objectif de l’appel à projets est d’aider au passage d’une intervention prometteuse à une intervention probante par le biais d’une évaluation scientifique rigoureuse.

Non. L’intervention mise en place et évaluée doit être destinée en priorité aux personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. L’intervention peut être proposée en même temps aux personnes malades et aux aidants ou aux professionnels. Dans le cadre d’un même projet et selon les objectifs, une intervention peut être proposée aux personnes malades et une autre intervention peut être proposée en parallèle aux aidants ou aux professionnels.

Le promoteur est une personne morale (établissement) ou une personne physique qui initie le projet. Le promoteur est le responsable légale du projet et s’assure du respect des obligations administratives et éthiques de la mise en œuvre du projet. Les données relatives au projet appartiennent au promoteur. S’il y a plusieurs porteurs de projets qui supervisent l’étude mise en place, un seul devra être désigné comme promoteur.

Lorsqu’un projet se déroule dans plusieurs sites, le promoteur désigne un investigateur coordonnateur dont le rôle sera de gérer la mise en place de l’étude et de faire le lien avec l’investigateur principal désigné pour chaque site. Lorsqu’un projet se déroule sur un seul site, le promoteur désigne un investigateur principal. Un investigateur principal peut désigner un ou plusieurs collaborateur(s) de l’investigateur auprès duquel /desquels il délègue des missions dans le cadre du projet. Dans tous les cas, l’investigateur coordonnateur, l’investigateur principal et le collaborateur de l’investigateur doivent avoir les compétences pour ces fonctions.

La structure de terrain est tout établissement accueillant et/ou accompagnant des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. Il peut s’agir par exemple d’un EHPAD, d’un accueil de jour, d’un service hospitalier, d’une plateforme d’accompagnement et de répit, d’un service d’aide à domicile…

L’équipe de recherche vient en appui à l’équipe de professionnels de terrain dans la rédaction du protocole de recherche, les démarches administratives et éthique, le suivi du projet et l’analyse des résultats. L’équipe de recherche externe peut être une équipe universitaire, un CHU ou encore un gérontopôle. L’équipe de recherche interne est une équipe dédiée à la recherche au sein d’un établissement ou au sein du siège d’un groupe d’établissement. Si le promoteur ne dispose pas d’une équipe dédiée, il peut constituer une équipe de recherche en interne avec des professionnels ayant l’expérience et la compétence pour mettre en place un projet de recherche.

La suite d’un projet peut être un nouveau projet venant compléter un projet terminé par lequel de nouvelles questions de recherche se sont posées. L’extension d’un projet est la poursuite d’un même projet soit dans sa durée soit dans le recrutement d’un plus grand nombre de participants.

Oui, la subvention peut aider à poursuivre un projet déjà en cours. Il faudra indiquer dans le dossier de candidature dans la partie « Argumentaire » l’état d’avancement et les premiers résultats le cas échant. Si le projet est la suite d’un projet existant ou l’extension d’un projet, il faudra indiquer dans la partie « argumentaire » du dossier de candidature les objectifs et les résultats du projet existant. Le projet en cours ou existant doit répondre au critères d’éligibilité de l’appel à projets.

Oui. Si le projet a reçu d’autres financements ou est en attente de réponse de financements, vous devrez indiquer la somme reçue ou demandée et bien préciser dans le budget, à quoi sera alloué le budget demandé à la Fondation Médéric Alzheimer.

Non. L’étude mise en place doit être une étude contrôlée et impliquer au minimum deux conditions expérimentales : une condition ou les participants recevront l’intervention non médicamenteuse et une condition contrôle. La condition contrôle peut-être l’absence d’intervention ou un comparateur actif (par exemple comparer un programme de stimulation cognitive à un programme de réminiscence).

Une évaluation dite en aveugle est réalisée quand l’évaluateur ne connaît pas dans quelle condition expérimentale est le participant.