Vivre et mourir très âgé en maison de retraite : un défi

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 janvier 2008

Comment les établissements peuvent-ils relever l’énorme défi qui leur est lancé : aider à vivre le mieux possible, le plus longtemps possible, avec satisfaction, des personnes très âgées et fragilisées, les accompagner en fin de vie sans faillir et sans abandonner ceux qui vivent ? Pour Geneviève Laroque, présidente de la Fondation nationale de gérontologie, il leur faut « tricoter », « tresser » le fil de la vie et celui de la mort, et remplir en même temps la fonction « vivoir » et la fonction « mouroir ». Travailler avec les « grands vieux » fragilisés, c’est affronter tous les jours ce que l’on va devenir et on peut perdre de vue que leur fréquentation donne aussi une aide à grandir et à vieillir soi-même ; ce n’est pas regarder la mort en face, mais accepter de l’inclure dans le tableau de la vie, y compris de la sienne propre. Les Cahiers de la FNADEPA , décembre 2007