Vivir dos veces (Vivre deux fois), de María Ripoll
Société inclusive
Emilio (Oscar Martínez), sa fille Julia (Inma Cuesta) et sa petite-fille Blanca (Mafalda Carbonell) s’embarquent dans un voyage étrange mais révélateur, écrit Trailers in Spanish. Avant que la mémoire d’Emilio ne s’effondre définitivement, la famille l’aidera à chercher l’amour de sa jeunesse. En cours de route, ils trouveront l’opportunité d’une vie nouvelle et sans embûche. Des décisions discutables et des échecs les amèneront à faire face aux déceptions sur lesquelles ils ont bâti leur vie. Seront-ils capables de « vivre deux fois » ? C’est le titre d’un nouveau film de la catalane María Ripoll, sorti en Espagne le 6 septembre 2019. Pour Javier Ocaña, d’El País, Vivre deux fois est un bon film pour le marché cinématographique espagnol : une comédie dramatique réunissant la famille, toujours la famille, des deux côtés de l’écran. Le scénario s’inspire d’un roman de María Mínguez, un classique des histoires sur la mémoire, raconté sous la forme d’un road-movie : la perte de mémoire, en l’occurrence celle d’un professeur universitaire de mathématiques avec les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, associée au besoin de récupérer et de perpétuer un moment de la vie avant qu’il ne disparaisse à jamais. « Les thèmes abondent sur la représentation de la famille qui accompagne le vieil enseignant dans sa recherche d’un vieil amour : l’influence des réseaux sociaux sur notre existence ; l’absurdité contemporained’une certaine auto-assistance facile et peu substantielle, au service de personnes ayant les mêmes caractéristiques ; la dichotomie entre l’ancien et le nouveau monde ; les bouderies chroniques d’une préadolescente atteinte d’un handicap physique ; l’ennui du couple qui conduit à une relation basée sur la force des habitudes et la famille comme moteur pour la stabilité émotive. Un bon dosage de grâce et de drame. »
https://youtu.be/ss-A1PFLTKI, 11 septembre 2019 (bande-annonce en espagnol).