Violence : qu’en pensent les infirmières ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mai 2007

Une étude suédoise a étudié la violence perçue par les infirmières dans soixante dispositifs d’hébergement municipaux spécialisés pour personnes âgées en petites unités. Deux cent treize infirmières ont répondu à l’enquête : 45% des infirmières travaillaient auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et 55% en soins pour personnes âgées. En terme de violence, on n’a observé aucune différence significative entre ces deux groupes de personnes. Les infirmières s’occupant de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont rapporté différents types de violence : menaces indirectes (45%) ; menaces directes d’actes violents (35%) ; actes violents (41%) ; 20% des personnes malades ont été victimes de violences et menaces. Les infirmières en charge de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer étaient mieux formées aux conduites à tenir en cas de violence et avaient des routines pour y faire face. Pour les auteurs, la violence doit être prise au sérieux et mérite une attitude de « tolérance zéro » de la part des autorités municipales, qui devraient investir dans la formation des soignants et l’élaboration de routines de sécurité.
J Clin Nurs. Josefsson K et al. Violence in municipal care of older people in Sweden as perceived by registered nurses , mai 2007.