Vieillesse : huit dirigeants répondent.
Droit des personnes malades
La revue Gérontologie a interrogé huit dirigeants de parti sur leur vision des problèmes du grand âge. Nicolas Sarkozy n’a pas répondu et l’UMP n’est pas représentée dans l’enquête. C’est François Hollande, et non Ségolène Royal, qui s’est exprimé au nom du PS. François Bayrou propose le libre choix de l’âge de la retraite (minimum = 80% du SMIC), une meilleure coordination des différentes agences de sécurité sanitaire et un service civique universel dont une des fonctions serait l’aide aux personnes âgées. Marie-George Buffet s’en tient au strict respect de la retraite à soixante ans à taux plein et réclame une modulation des cotisations patronales avec suppression des exonérations, une indexation des retraites sur les salaires et un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises. François Hollande préconise « un effort ciblé sur les petites pensions. Il affirme qu’«il faudra bien évidemment des recettes supplémentaires ». Dominique Voynet estime que le financement des retraites est un faux problème « lié aux orientations stratégiques d’une société se basant sur un système libéral capitaliste. » La revue présente également les réponses d’Arlette Laguiller, Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers et Yann Wehrling.
Gérontologie , 1er trimestre 2007