Vaincre le déni de la maladie
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Elle vient, mais ne lui dites pas qu’elle a la maladie d’Alzheimer ». La maladie fait peur. C’est plus facile de dire « mon conjoint perd la mémoire », reconnaît Isabelle Grandclément, directrice de l’un des sept accueils de jour thérapeutiques parisiens. Les réticences à accepter la maladie et le déficit d’information des familles expliquent sans doute que le centre ne fasse pas le plein, un an après son ouverture. Parents et conjoints sont partagés entre la culpabilité de confier leur parent et l’épuisement. Il se passe parfois plusieurs mois entre le premier contact et l’admission.
www.agevillage.com , 12 novembre 2007.