Usage et utilité des interventions non médicamenteuses (3)

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
12 juillet 2014

« Longtemps considérées comme des activités occupationnelles sans intérêt pour le suivi médical, les prises en charges non médicamenteuses sont aujourd’hui reconsidérées », écrit Julie Bouchara, directrice de la clinique gérontopsychiatrique de Rochebrune (groupe Sinoue) à Garches (Hauts-de-Seine), dans un dossier de Soins Gérontologie. « Ces activités à visée thérapeutique peuvent améliorer les capacités de la personne en apaisant ses troubles et en optimisant sa qualité de vie. Leur mise en place réclame l’adhésion d’une équipe multi-professionnelle, qui doit appréhender le patient comme un être sensoriel dont tous les maux sont imbriqués. » Pour Fabienne Desrousseaux, gériatre à la clinique médicale de la Porte Verte à Versailles (Yvelines), « les thérapeutiques non médicamenteuses de la maladie d’Alzheimer appartiennent à de nombreux registres, à la fois cognitif, psycho-social, sensoriel, physique ou encore environnemental. Elles n’ont pas fait la preuve de leur réelle efficacité, mais leurs résultats sont encourageants. La thérapie ambulatoire de préservation des acquis change le regard sur les objectifs et les modalités de la prise en charge. En instaurant une prise en charge individualisée de type relationnel, elle s’attache d’abord à préserver la qualité de vie. Elle reconnaît le rôle, l’apport et la compétence de l’aidant. »

Bouchara J. Prise en charge non médicamenteuse des troubles cognitifs. Soins Gérontologie 2014 ; 108 : 21. Desrousseaux F. Thérapies non médicamenteuses de la maladie d’Alzheimer. Soins Gérontologie 2014 ; 108 : 22-25.