Unités d'hébergement renforcées (UHR): l'environnement architectural

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mai 2009

L’unité dispose d’une entrée adaptée, d’espaces privés, d’un espace-repas avec office, d’un espace-salon dédié au repos et à certaines activités collectives, d’une salle de bain/bien-être, d’au moins un espace d’activités adaptées, de deux w.c, des locaux de service nécessaires au fonctionnement de l’unité, d’un jardin ou d’une terrasse. Compte tenu des troubles sévères du comportement des personnes accueillies, un soin particulier sera apporté à certains équipements qui peuvent présenter des risques pour la sécurité tels que les radiateurs ou les fenêtres. Chaque résident dispose d’un espace privé qui doit faciliter les relations avec sa famille et son entourage. L’espace privé doit être accessible et permettre une circulation aisée des personnes. Il requiert une surface suffisante pour permettre de moduler son organisation en fonction de la perte d’autonomie de la personne et de son évolution. L’espace de soins et de bien-être vise à stimuler les personnes accueillies et favoriser la relaxation, l’exercice ou les massages. Les espaces collectifs sont géographiquement séparés des espaces de vie privée pour permettre une distinction des lieux de vie privés et des lieux de soins et d’activités. L’UHR dispose d’au moins un espace d’activités et de soins permettant de stimuler les personnes accueillies dans I’unité qui devra répondre à un usage pour trois ou quatre résidents maximum ou à un usage individuel. Que l’unité soit située en rez-de-chaussée ou en étage, elle doit s’ouvrir sur l’extérieur par un prolongement sur un jardin ou sur une terrasse clos et sécurisés. Cet espace est librement accessible aux résidents. L’unité dispose de locaux de service nécessaires à son fonctionnement : vestiaires, locaux de linge propre et de linge sale, un espace de réunion du personnel…

DGAS. Cahier des charges relatif aux PASA et UHR pour une prise en charge adaptée en EHPAD et en USLD des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée et présentant des troubles du comportement. Mai 2009.