Unités de soins de longue durée : quelle politique ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 juillet 2008

Annie Podeur, directrice de l’hospitalisation et de l’offre de soins (DHOS) souhaite que les unités de soins de longue durée (USLD) n’accueillent que les personnes qui en ont besoin, selon les conditions définies dans l’arrêté du 12 mai 2006 : celles présentant une pathologie chronique, une polypathologie au long cours, susceptibles d’épisodes répétés de décompensation vers une aggravation de la perte d’autonomie. Ces personnes requièrent un suiivi médical rapproché, des actes médicaux itératifs, une permanence médicale, une présence d’infirmière continue, l’accès à un plateau technique minimum. En 2010, « les capacités d’USLD redéfinies (dont la capacité ne doit pas être inférieure à trente lits) seront stabilisées et non figées », et s’articuleront avec les PRIAC (programmes interdépartementaux d’accompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie) définis par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Elle engage les agences régionales de l’hospitalisation à veiller à ce que les USLD signent des conventions tripartites (entre l’établissement, le conseil général et l’agence régionale de l’hospitalisation), sous peine de ne pas bénéficier des financements dédiés.
www.agevillagepro.com , 15 juillet 2008.