Unités cognitivo comportementales

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
01 octobre 2012

Pour Marc Paccalin, professeur de gériatrie au CHU de Poitiers, dans l’attente d’innovations thérapeutiques pharmacologiques, « il nous faut continuer à développer les possibilités thérapeutiques environnementales et comportementales. Dans ce contexte, et à côté des hospitalisations de jour, les unités cognitivo-comportementales (UCC) apparaissent comme une ressource indispensable. Créées par le plan Alzheimer 2008-2012, les UCC visent à prendre en soins les personnes présentant des troubles du comportement sévère, assurer le confort et la sécurité, rassurer les aidants, soutenir les soignants et traquer la iatrogénie ». Les UCC sont « une nécessité », explique-t-il. Une étude portant sur deux cent trente-cinq personnes âgées de plus de soixante-quinze ans, atteintes de maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée admises à l’UCC de Poitiers, montre que le risque de réadmission est multiplié par trois en cas de symptômes de type comportemental et par cinq pour les patients sortant d’hospitalisation avec une association antidépresseur-neuroleptique. Le risque de réadmission diminue significativement avec une augmentation de la durée du séjour initial.

Paccalin M. Unités cognitivo-comportementales dans le traitement de la maladie d’Alzheimer : une nécessité. Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2012 ; 10(3) : 233.

Baudemont C et al. Unité cognitivo-comportementale : facteurs prédictifs de réadmission à trois mois. Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2012 ; 10(3) : 277-283. www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/7B/77/resume.phtml.