Troubles cognitifs légers et maladie de Parkinson
Recherche
Diagnostic et détection
Des troubles cognitifs légers peuvent être présents dès le début de la maladie de Parkinson et même à la phase prodromique [signes « avant-coureurs » de la pathologie], rappellent Gilles Fénelon et Hayet Salhi, du centre expert Parkinson de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Les types non amnésiques [sans perte de la mémoire] et/ou multi-domaines sont les plus fréquents. « On dispose de critères diagnostiques et de recommandations pour la sélection des tests neuropsychologiques. Les troubles cognitifs légers constituent un facteur de risque d’évolution vers une démence, mais ils peuvent être fluctuants ou régresser. L’hétérogénéité clinique et évolutive suggère des mécanismes différents. Les investigations paracliniques ont peu de place en routine, en dehors de l’imagerie par résonance magnétique ; ils visent à rechercher des lésions vasculaires associées, qui peuvent constituer un facteur contributif ou aggravant. Il n’existe pas de traitement validé, pharmacologique ou non, mais la correction des facteurs de risque vasculaire est indispensable, estiment les cliniciens.
Fénelon G et Salhi H. Troubles cognitifs légers et maladie de Parkinson. Neurol Psychol Gériatr 2018 ; 18 : 355-359. Décembre 2018.