Trop dormir augmenterait le risque de démence
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Déterminants de la maladie
Aux Etats- Unis, Adam Spira ses collègues, de l’Ecole de santé publique de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, dans une étude portant sur 124 personnes âgées de 60 ans en moyenne, vivant à domicile et suivies pendant 16 ans, que le risque de démence est triplé chez les personnes ayant une somnolence diurne excessive. Au Japon, Yukai Lu et ses collègues, de la division d’épidémiologie de l’Université Tohoku de Sendaï, ont mené une étude auprès de 7 422 personnes âgées de 65 ans et plus, sans troubles cognitifs à l’inclusion, et suivies pendant 12 ans. Les habitudes de sommeil ont été obtenues au moyen d’un auto-questionnaire. Le taux d’incidence de la démence a été multiplié par 1,3 chez les personnes dont la durée du sommeil a augmenté d’une heure, et multiplié par 2 chez les personnes dont la durée du sommeil a augmenté de 2 heures.
Spira AP et al. Excessive daytime sleepiness and napping in cognitively normal adults: associations with subsequent amyloid deposition measured by PiB PET. Sleep, 1er octobre 2018. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30192978. Lu Y et al. Changes in sleep duration and the risk of incident dementia in the elderly Japanese: the Ohsaki Cohort 2006 Study. Sleep, 25 juillet 2018. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6187102/pdf/zsy143.pdf (texte intégral).