Technologies : qu’en pensent les aidants ? (10)

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
08 octobre 2011

Une équipe de la faculté d’économie appliquée de l’Université Otto-Friedrich de Bamberg, en collaboration avec l’équipe d’Elmar Gräßel, du service de psychologie et sociologie médicale de la clinique psychiatrique et psychothérapeutique d’Erlangen (Allemagne), a mené une étude pour mieux comprendre les besoins de cinquante-trois personnes (vingt-trois professionnels, quinze proches de personnes malades, et quinze personnes sans troubles cognitifs). Perdre la capacité d’assurer son hygiène corporelle est la dimension de la dépendance jugée la plus perturbante. Laver ses vêtements est considéré comme la dimension la moins perturbante. En général, les personnes malades préfèrent être aidées par des membres de la famille. Les technologies d’assistance seraient préférées essentiellement comme substituts de l’aide professionnelle. Les applications technologiques les plus faciles à imaginer concernent l’utilisation du téléphone et la prise de médicaments. Les relations sociales et la gestion des finances personnelles sont quasiment exclues du champ des technologies d’assistance. Les transpondeurs (puces électroniques permettant l’émission et la réception) sur les objets sont les éléments les mieux acceptés, suivis par les capteurs de mouvement. Les capteurs vidéo sont les éléments les moins bien acceptés. Le format d’assistant personnel (PDA), qui tient dans la main, est la forme la mieux acceptée d’outil technologique.

Streffing G et al. P01-497. Exploring the needs of people with dementia regarding assistive technology to save quality of life and independent living at home. Eur Psychiatry 2011; 26(suppl 1) : 501. Mars 2011. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S092.