Technologies pour l’errance

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
16 mars 2013

L’Ostrobotnie du Sud est un territoire finlandais ayant une densité de population de quatorze habitants par kilomètre carré (l’équivalent de la Creuse). Sami Perälä et ses collègues, du centre de développement de technologies pour la santé à Seinäjoki et de l’Université de technologie de Tampere ont obtenu un financement du Fonds social européen (projet Kulkurun Valssi) pour étudier la meilleure façon de sécuriser l’errance de personnes atteintes de maladie d’Alzheimer par des moyens technologiques. Trente-deux personnes malades, âgées de soixante-six à quatre-vingt-dix ans, ont testé soixante-trois systèmes, dont vingt-quatre solutions de géolocalisation. Les personnes au stade léger de la maladie sont capables d’utiliser ces technologies qui les rendent plus autonomes. Les systèmes jugés les plus utiles sont celles qui fonctionnent à l’intérieur de la maison. Neuf utilisateurs sur dix des alarmes de porte, cinq utilisateurs sur neuf de systèmes de géolocalisation GPS (global positioning system) et tous les utilisateurs de téléphones mobiles sont satisfaits des technologies. Les technologies de localisation et d’accès peuvent avoir un effet positif sur la vie des personnes atteintes de démence, à condition d’être installées au stade léger ; aux stades plus sévères, il est généralement impossible pour les personnes malades d’adopter ces systèmes, soulignent les chercheurs.

Perälä S et al. Technology for Elderly with Memory Impairment and Wandering Risk. E-Health Telecom Systems Networks 2013; 2, 13-22.  Mars 2013.

www.scirp.org/journal/PaperDownload.aspx?paperID=29587 (texte intégral).