Technologies et maladie d’Alzheimer : pour un débat citoyen

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
19 juin 2012

Pour Vincent Rialle, maître de conférence et praticien hospitalier, responsable de l’unité fonctionnelle Alzheimer, technologie et méthodes d’interventions sanitaires et sociales au CHU de Grenoble, « l’univers des technologies numériques ne cesse de se développer et de mettre à la disposition d’un public toujours plus vaste des dispositifs peu onéreux aux capacités très développées, dont les prix ne cessent de diminuer. Or la technologie, malgré ses performances et ses bonnes intentions, est ressentie par un nombre important d’acteurs sociaux ou médicaux comme destructrice d’emploi, liberticide, abusive, prompte à favoriser des inégalités… provoquant nécessairement un recours après coup à l’éthique. L’article met en perspective, dans le champ spécifique de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées, un certain renversement des itinéraires du recours à l’éthique, et de son statut même, conférant à celle-ci un rôle moteur. L’état des lieux et la dynamique particulière de l’émergence de la technologie dans ce champ révèlent une relation complexe, avec une perspective qui ne saura être positive sans une véritable prise en main, par le débat citoyen et les instances démocratiques, de la puissance technologique »

Rialle V. La maladie d’Alzheimer et la technologie : état des lieux et dynamique d’une relation complexe. Gérontologie et société 2012 ; 2(141) : 195-206. Juin 2012. www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_141_0195.