Syndrome métabolique, styles de vie et maladie d’Alzheimer : quel lien ? juin 2008

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juin 2008

Le centre d’excellence pour la recherche sur la médecine alternative pour la maladie d’Alzheimer, au service de psychiatrie de l’école de médecine Mount Sinai de New York (Etats-Unis), dresse une revue des études cliniques et épidémiologiques montrant l’influence de facteurs liés au style de vie, particulièrement la nutrition, sur l’histoire naturelle de la maladie d’Alzheimer. Les composantes du syndrome métabolique (obésité, dylipidémie et hypertension) sont associées à la maladie. L’hypothèse actuelle, étayée sur des modèles animaux, est que la prise de calories sous la forme de graisses saturées favorisent l’accumulation cérébrale de protéine amyloïde, alors qu’une restriction calorique par une réduction des sucres prévient cette accumulation. L’équipe de Philippe Scheltens, de l’Université libre d’Amsterdam (Pays-Bas), émet également l’hypothèse que les dommages microvasculaires cérébraux liés à l’hyperglycémie chronique seraient responsables du déclin cognitif chez les diabétiques de type 1.
Les chercheurs recommandent aux personnes présentant un risque de syndrome métabolique d’éviter les nourritures et boissons sucrées, de manger de la nourriture contenant des graisses insaturées (poisson, noix et graines, olives) et de minimiser les aliments pouvant déséquilibrer le taux de sucre dans le sang.