Stress et fonctionnement cognitif : interactions gènes-environnement

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juillet 2008

Les effets négatifs du stress sur le fonctionnement cognitif semblent amplifiés par une variation génétique associée à la maladie d’Alzheimer, selon une étude de l’Université Johns Hopkins de Baltimore, menée auprès de neuf cent soixante-deux personnes âgées de cinquante à soixante-dix ans vivant à domicile. Les scores de vingt tests cognitifs ont été agrégés en sept domaines (langage, vitesse de traitement, coordination œil-main, fonctions d’exécution, mémoire verbale et apprentissage, mémoire visuelle et apprentissage, construction visuelle). Le stress, mis en évidence par un niveau élevé de cortisol, est associé à des scores cognitifs inférieurs. L’effet négatif du stress est plus prononcé chez les personnes porteuses au moins d’une copie (allèle) du gène ApoE-epsilon4. Les personnes porteuses des deux copies du gène, particulièrement vulnérables, présentent un risque élevé de dommages cérébraux liés au cortisol.
American Psychiatric Association, 1er juillet 2008. Am J Psychiatry. Lee BK et al. Apolipoprotein E Genotype, cortisol and cognitive function in community-dwelling older adults. 1er juillet 2008.