Stimulation physique

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
01 octobre 2012

Pauline Maillot, docteur en STAPS (scienceset techniques des activités physiques et sportives) et Alexandra Perrot, maître de conférences à l’Université Paris-Sud d’Orsay (unité de recherche Complexité, innovation et activités motrices et sportives , EA 4532, UFR STAPS), présentent une revue des principaux travaux sur la théorie de l’enrichissement cognitif à travers la stimulation physique, mettant en parallèle les études concernant l’activité physique traditionnelle et celle des jeux vidéo actifs (exergames). « En dehors de la capacité des exergames à réduire chez les seniors les barrières à l’engagement dans un style de vie actif, nous pensons que cette nouvelle catégorie de pratique présente un véritable intérêt pour l’autonomie fonctionnelle », estiment les auteurs. Si la recherche dans le domaine de l’environnement virtuel appliqué aux seniors en est encore à son balbutiement, « il est plausible d’envisager qu’avec de meilleures connaissances des répercussions de cet outil sur les activités fonctionnelles, les interventions pourraient être plus adaptées. Si la recherche en réalité virtuelle développe de nombreux outils destinés à la rééducation de populations pathologiques, l’évolution des finalités des jeux vidéo autorise à accorder une importance particulière à ce système attrayant et peu coûteux. Les efforts actuels de simplification de ces outils numériques, d’amélioration de leur ergonomie (pour pallier les déficiences visuelles, sensorimotrices et cognitives) et d’identification des besoins des plus âgés doivent être poursuivis. Un tel objectif implique d’approfondir les collaborations entre les développeurs des outils numériques et d’autres professionnels : ergothérapeutes, neuropsychologues, psychomotriciens, orthophonistes et gériatres ».

Maillot P et Perrot A. La théorie de l’enrichissement cognitif à travers la stimulation physique : activité physique traditionnelle versus exergames. Neurologie Psychiatrie Gériatrie 2012 ; 12 : 217-229.

http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/73/72/75/PDF/Article_NPG_2012.pdf(texte intégral).