Stimulation cognitive : jouer librement

Droit des personnes malades

Initiatives

Date de rédaction :
04 septembre 2020

Pour Stéphane Hédont-Hartmann, de la direction médicale, qualité et éthique du groupe Korian, jouer librement est d’une importance capitale pour le développement cognitif et social. Les fonctions sollicitées sont la mémoire épisodique [encodage, stockage et récupération d’informations personnellement vécues, situées dans le temps et dans l’espace], la mémoire visuelle, la mémoire à court terme, la mémoire prospective [ne pas oublier de se rappeler d’effectuer une action préméditée], la mémoire de travail [capacité de retenir des informations à court terme, quelques secondes ou quelques minutes, pour réaliser des opérations mentales sur ces informations], la mémoire sémantique [connaissance du monde, sens des mots], les capacités attentionnelles, les capacités de planification, la compréhension écrite et orale, le langage, les fonctions exécutives [logique, stratégie, planification, résolution de problèmes et raisonnement, permettant de s’adapter à des situations nouvelles]. Un exemple de jeu est l’utilisation de FormaCube, un ensemble de cubes multicolores qu’il faut assembler pour composer des figures prédéfinies. Ce jeu facile à s’approprier, propose plusieurs niveaux de difficulté. Le maniement des cubes facilite la réappropriation du langage ; le développement d’une pensée créative, utile dans la résolution de problèmes ; l’amélioration d’une pensée « contrefactuelle », qui permet d’anticiper des faits qui ne se sont pas encore produits. La participation permet de développer des compétences sociales, une capacité de coopération avec les autres et d’améliorer la confiance en soi, explique Jean-Michel Meys, de la société suisse Equimodus.

Doc’Accompagnement, septembre-octobre 2018.