Stimulation cognitive chez des personnes confuses et atteintes de démence en soins de suite
Interventions non médicamenteuses
La confusion (delirium) est un facteur majeur d’aggravation du déclin cognitif. Ann Kolanowski, de l’Ecole infirmière de l’Université de l’État de Pennsylvanie (Etats-Unis), et ses collègues, ont testé l’effet de la stimulation cognitive auprès de trois cents personnes vivant à domicile, hospitalisées en soins de suite (post-acute care), atteintes à la fois de confusion et de démence. Ces activités n’ont pas d’effet sur la confusion, mais améliorent la fonction exécutive des personnes malades et réduisent de dix-sept jours la durée de séjour (36.1 jours dans le groupe d’intervention contre 53.1 jours dans le groupe témoin).
Kolanowski A et al. Effect of Cognitively Stimulating Activities on Symptom Management of Delirium Superimposed on Dementia: A Randomized Controlled Trial. J Am Geriatr Soc, 12 novembre 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27861718.