Stimulation cognitive chez des personnes confuses et atteintes de démence en soins de suite

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
25 novembre 2016

La confusion (delirium) est un facteur majeur d’aggravation du déclin cognitif. Ann Kolanowski, de l’Ecole infirmière de l’Université de l’État de Pennsylvanie (Etats-Unis), et ses collègues, ont testé l’effet de la stimulation cognitive auprès de trois cents personnes vivant à domicile, hospitalisées en soins de suite (post-acute care), atteintes à la fois de confusion et de démence. Ces activités n’ont pas d’effet sur la confusion, mais améliorent la fonction exécutive des personnes malades et réduisent de dix-sept jours la durée de séjour (36.1 jours dans le groupe d’intervention contre 53.1 jours dans le groupe témoin).

Kolanowski A et al. Effect of Cognitively Stimulating Activities on Symptom Management of Delirium Superimposed on Dementia: A Randomized Controlled Trial. J Am Geriatr Soc, 12 novembre 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27861718.