Social Sciences for Dementia : un réseau de recherches pluridisciplinaire pour les citoyens en situation de handicap cognitif (1)
Interventions non médicamenteuses
Le réseau de recherche en sciences humaines et sociales relatif à la maladie d’Alzheimer est né en décembre 2014, à l’initiative de la Fondation Médéric Alzheimer. Fabrice Gzil, responsable du pôle Études et recherche de la Fondation, rappelle que celle-ci a soutenu depuis 2001 cinquante-six études, menées par des équipes de recherche en psychologie, en sociologie, en droit, en santé publique, et attribué trente-neuf bourses doctorales et seize prix de thèse, pour encourager de jeunes chercheurs en sciences humaines à prendre pour objet la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. « Cette expérience nous a permis de constater que – contrairement à ce qui est encore souvent affirmé – il existe aujourd’hui en France, dans les différentes disciplines des sciences humaines, un nombre important de chercheurs et d’équipes qui s’intéressent à la maladie d’Alzheimer, et qui produisent des travaux de qualité. Cependant, à la différence de ce que l’on observe du côté des sciences biologiques et médicales, il ne s’est pas encore constitué dans ce domaine une authentique communauté de recherche. Les connaissances produites ne sont pas toujours mises en commun. Et alors que les sciences humaines sont susceptibles – parfois dans des délais beaucoup plus courts que la recherche médicale – de développer des interventions qui permettent d’améliorer concrètement la vie quotidienne des personnes malades et de leurs proches aidants, il n’existe pas, au plan national, de stratégie de recherche globale, en termes de problématiques, d’enjeux et d’acteurs. C’est ce défi que le réseau souhaite relever. »
Doc’Alzheimer, janvier-mars 2015.