Science et alternatives thérapeutiques

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mai 2006

Face au vieillissement et à la maladie qui handicape lourdement la vie quotidienne, une double réponse s’organise. Au premier plan, les recherches thérapeutiques, à la pointe desquelles figurent les Etats-Unis, avec pas moins de quatre-vingt quinze programmes de recherche financés par le National Institute of Health et des avancées significatives dans la compréhension des mécanismes de la maladie d’Alzheimer (SFGate.com). L’offre médicamenteuse s’étoffe : au Canada, par exemple, un nouveau médicament est en phase de test clinique (TheStar.com). Il permettrait de bloquer la formation de plaques amyloïdes. 
Les médias donnent toutefois un écho louable à quantité de pratiques préventives et/ou de simple bon sens, qui peuvent alléger la vie des patients ainsi que celle de leurs proches et aidants. La presse revient par exemple sur les effets bénéfiques des activités intellectuelles, les loisirs en général (www.e-sante.be). Sur le sport évidemment : une étude américaine vient confirmer que l’activité physique régulière après l’âge de la retraite réduit les risques de développer la maladie d’Alzheimer (Medical News Today). 
Les nouvelles technologies, comme le bracelet téléphone, semblent être considérés par certains comme un appui non négligeable aux personnes malades et aux familles. Au point de convaincre la fédération des familles de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en Espagne de nouer un partenariat avec un fabricant canadien de ce bracelet (www.lesaffaires.com). 
Enfin le bon sens commun. Les journaux se permettent avec raison de nous le rappeler, en publiant des articles témoignages sur les bénéfices d’un simple comportement humain et logique. Aux Pays-Bas, on redécouvre qu’un « dîner en commun » dans les maisons de retraite, plutôt qu’un plateau-repas en solitaire, a des effets mesurables sur le bien-être, moral et physique, des pensionnaires (www.nrc.nl). Parfois, il suffit de forcer un peu la main à ces personnes âgées qui, en fauteuil ou en mauvais état de santé, ont envie de renoncer à tout. Et quel aidant ne saurait témoigner qu’une activité partagée – aussi modeste soit-elle, comme un repas – adoucit la vie du patient et fait renaître un petit sourire ? 

Par Sabine Grandadam