Rire : une alternative aux antipsychotiques

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
08 octobre 2011

L’équipe du Professeur Henry Brodaty à l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud à Sydney (Australie) a mené une étude contrôlée et randomisée auprès de quatre cents résidents de trente-six maisons de retraite (SMILE-Sydney Multisite Intervention of LaughterBosses and ElderClowns). La moitié a bénéficié d’une intervention utilisant l’humour, l’autre moitié constituant le groupe témoin. L’intervention comprenait une journée de formation pour un membre du personnel de chaque maison de retraite, pour montrer comment incorporer l’humour dans la pratique de soins. Le soignant formé était ensuite binômé avec un clown professionnel spécialiste des personnes âgées (ElderClown), pour faire sourire ou rire les résidents au moyen de musique, de mime, d’accessoires et autres techniques. La qualité de vie et l’humeur des participants a été testée avant l’intervention et douze semaines après l’intervention. Les premiers résultats montrent une réduction de 20% de l’agitation chez les participants du groupe d’intervention. Ces résultats, présentés au Forum collaboratif de recherche sur la démence australien, sont comparables à ceux obtenus par l’utilisation de traitements antipsychotiques, mais sans les effets indésirables.