Revue de Presse nationale et internationale mars 2008

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2008

Karen Roberto et Rosemary Blieszner, directrices du centre de gérontologie de l’UniversitéVirginia Tech (Etats-Unis), ont étudié les besoins de quatre vingt dix-neuf familles confrontées au déficit cognitif léger d’un proche, et les ont suivies pendant quatre ans. Elles ont observé trois types de réponses chez les personnes malades : les stratèges, pour qui la perte de mémoire est apparente, qui vont s’informer sur ce qu’ils peuvent faire, et qui intègrent les changements potentiels dans la vie quotidienne ; les incertains, qui ne reconnaissent pas ce qui leur arrive et ne comprennent pas pourquoi ils devraient passer des tests ; les perturbés, qui n’acceptent pas la perte de mémoire, mais qui sentent toutefois que quelque chose ne tourne pas rond. Les aidants rapportent une détresse, lorsqu’il s’agit de prendre des responsabilités pour une autre personne ou de remettre en question la relation du mariage ou la relation parent-enfant, et une frustration dans la vie quotidienne : perte d’indépendance et perte de temps pour les activités personnelles. Les chercheurs ont conçu une brochure d’information à partir des besoins de familles. Ils conseillent aux familles de se préparer à l’évolution possible de la maladie avant le diagnostic, et aux professionnels d’informer et soutenir la famille dès ce stade.
www.medicalnewstoday.com, www.gerontology.vt.edu , 20 février 2008. Advance for speech-language pathologists and audiologists, speech-language-pathology-audiology.advanceweb.com , 10 mars 2008.