Revue de Presse nationale et internationale juillet 2007

Société inclusive

Date de rédaction :
01 juillet 2007

Radio

Sur RTL, C. Laporte-Many a présenté les travaux du Dr Jean-Claude Monfort, psychiatre, gériatre et neurologue, et du Pr Daniel Frédy, neurologue, tous deux de l’hôpital Sainte-Anne de Paris, qui ont utilisé un appareil IRM en trois dimensions pour écarter un diagnostic de la maladie d’Alzheimer chez des personnes âgées en souffrance psychique, et ainsi adapter leur traitement. Pour le journal La Croix, cette étude, qui devrait bientôt être publiée, a le mérite de rapprocher la psychiatrie de la neurologie, deux disciplines aux conceptions parfois opposées.
www.rtl.fr, 13 juillet 2007. www.la-croix.com, 13 juillet 2007.

Cinéma

Iris : l’inconnue intime, de Richard Eyre.
« Dans le désert de sa tête, les mots meurent comme des mouches. Désertification silencieuse, indolore, inexorable. Enlisée dans les sables de l’oubli, l’âme se dessèche lentement, fatalement. La maladie d’Alzheimer, ce fléau invisible, qui laisse l’enveloppe intacte et ronge l’intérieur, comme le ver dans le fruit, a choisi pour victime une femme qui vit par sa pensée et par ses écrits. Les mots sont la substance de sa vie, et voilà qu’ils la laissent sans voix .
Les plus grands supplices sont muets ». Cette femme est la romancière Iris Murdoch (Judy Dench), une gloire littéraire anglaise vivant une retraite active en compagnie de son époux, le critique littéraire John Bayley (Jim Broadbent), dont les mémoires intimistes ont servi de base au scénario du film. www.cyberpressse.ca, 14 juillet 2007.

Ma tante Aline, de Gabriel Pelletier
Au départ, le québécois Gabriel Pelletier voulait tourner un drame sur une femme atteinte de la maladie d’Alzheimer, en souvenir de sa mère, mais son scénario fut refusé. Il a donc décidé d’aborder la détresse des personnes âgées sous l’angle de la comédie débridée, dans le genre burlesque sentimental.
www.cyberpressse.ca, 14 juillet 2007.

Loin d’elle, de Sarah Polley
Le premier film de Sarah Polley, dont le personnage principal est atteint de la maladie d’Alzheimer, s’est maintenu durant les trois premières semaines de sa sortie en salle parmi les trente films préférés du public français, déplaçant 101 000 spectateurs. www.allocine.fr, 20 juillet 2007.

Bibliographie

Alzheimer : vie d’un médecin, histoire d’une maladie, de K. et U. Maurer
Cette biographie présente Aloïs Alzheimer, qui reste inconnu du grand public. C’est dans l’indifférence générale qu’il présenta en 1901 le cas de Mme Auguste D, très désorientée, dont l’étude du cerveau a révélé pour la première fois les plaques amyloïdes. Malgré son ambition de parvenir en psychiatrie à mettre le nom d’une maladie sur chacun des cas, avec ses propres causes, sa nature, ses symptômes et son évolution, il resta prudent à l’énoncé de la « maladie d’Alzheimer » en 1910 dans le traité de psychiatrie de Kraepelin. Gravement malade, il continua ses recherches jusqu’à sa mort en 1915 à l’âge de 52 ans.
Editions Michalon, 302 pages (réédition).
www.agevillagepro.com, 17 juillet 2007.