Revue de Presse nationale et internationale avril 2008

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 avril 2008

L’Université de Californie à Irvine (Etats-Unis) a testé un candidat vaccin chez des chiens présentant des plaques amyloïdes cérébrales diffuses et un déclin cognitif. Il s’agit d’un vaccin passif : des fibrilles Abeta ont été injectées (vingt-cinq vaccinations pendant 2.4 ans) afin de faire produire des anticorps par les animaux. Des tests cognitifs n’ont révélé aucune amélioration dans l’apprentissage, l’attention spatiale ou la mémoire spatiale. En prolongeant le traitement, on observe le maintien d’une capacité d’apprentissage réversible, dépendant de la zone pré-frontale. La réduction de la protéine Abeta par le vaccin apparaît d’un bénefice limité pour la réhabilitation cognitive dans ce modèle animal. Selon les chercheurs, l’immunisation des animaux avant l’accumulation de protéine Abeta et la survenue du déclin cognitif, afin de prévenir la formation d’oligomères ou de fibrilles, pourrait avoir un impact plus important sur la cognition. Un traitement plus efficace consisterait à associer l’élimination préalable de ,la protéine Abeta avec une deuxième intervention pour restaurer les neurones. Pour Elizabeth Head, neurobiologiste et coordinatrice de l’étude, « ce vaccin est une bonne première étape pour traiter la maladie d’Alzheimer, mais des traitements complémentaires doivent être développés pour prendre en compte la complexité de la maladie ». Today.uci.edu , 8 avril 2008. J Neuroscience. Head E et al. A two year study with fibrillar beta-amyloid immunization in aged canines : effect on cognitive function and brain Abeta . 2 avril 2008.