Répondre aux besoins psychologiques : les interactions entre le personnel et les résidents

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
12 juillet 2014

Une étude menée par l’équipe d’Anne-Margriet Pot, de l’Institut néerlandais de santé mentale et de l’addiction d’Utrecht (Pays-Bas), a utilisé le questionnaire de soins infirmiers centrés sur la personne Dementia Care Mapping pour mesurer la qualité des interactions entre le personnel et les résidents susceptible de répondre aux besoins psychologiques des personnes malades ou d’y faire obstacle. Une centaine d’interactions ont été observées. Pour améliorer le bien-être des résidents, il est important d’accroître les interactions qui répondent aux besoins d’attachement, d’identité et d’inclusion, et d’éliminer les interactions susceptibles de « miner » les besoins de confort des personnes malades. À plus long terme, le bien-être des résidents peut être amélioré si le personnel se saisit des opportunités de mettre les résidents en capacité et de leur faciliter la vie.

Aux Etats-Unis, une étude menée par Jiska Cohen-Mansfield, auprès de quatre-vingt-neuf résidents de six maisons de retraite du Maryland, montre que les interventions pour réduire l’agitation de personnes atteintes de démence au stade sévère sont significativement moins efficaces lorsqu’il existe des obstacles liés au personnel (refus, interruptions) et lorsque les personnes malades ont mal.

Willemse BM et al. Staff-resident interactions in long-term care for people with dementia: the role of meeting psychological needs in achieving residents’ well-being. Aging Ment Health, août 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25117793. Cohen-Mansfield J et al. Predictors of the impact of nonpharmacologic interventions for agitation in nursing home residents with advanced dementia. J Clin Psychiatry 2014 ; 75(7):e666-71. Juillet 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25093482.