Répit : enclencher des dynamiques d’autonomisation et d’encapacitation
Interventions non médicamenteuses
Les sociologues Blanche Le Bihan, du centre de recherches sur l’action politique en Europe (CRAPE-UMR6051, Université de Rennes 1 et Institut d’études politiques de Rennes), Isabelle Mallon, du centre Max Weber (Université Lumière – Lyon 2, UMR5283, École normale supérieure de Lyon et Université Jean Monnet de Saint-Etienne) et leurs collègues comparent deux dispositifs de répit pour les proches de patients atteints de maladie d’Alzheimer, les accueils de jour et les plateformes de répit. Une analyse qualitative d’entretiens menés auprès de quarante-deux proches de personnes malades distingue quatre types de recours à ces différents services : le recours de confiance, le recours pragmatique, le recours en urgence et le recours inapproprié. Les auteurs analysent également l’expérience des dispositifs en s’attachant à éclaircir les formes de l’articulation entre la socialisation à la maladie préexistante aux dispositifs et la socialisation entraînée par l’intégration dans ces dispositifs. Ces dispositifs de répit permettent d’enclencher de manière distincte des dynamiques d’autonomisation ou d’encapacitation
Le Bihan B et al. Quels répits pour les proches de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ? Comparaison de deux dispositifs (accueil de jour et plateforme de répit). http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00974833/, 7 avril 2014.