Répit des aidants : jouer sur le bien-être des personnes malades

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 décembre 2007

L’articulation entre bien-être des personnes malades et répit pour les proches est une des clés pour inciter ces derniers à faire le pas vers une aide extérieure. Lorsque le cap est franchi, quand l’aidant a pu parler, être écouté sans être jugé, recevoir de l’information et des conseils, le quotidien devient plus supportable, selon Marie-Jo Guisset-Martinez, de la Fondation Médéric Alzheimer. Les actions favorisant le répit ont pris ces dernières années des formes très diverses (accueils de jour, hébergement temporaire, ateliers de gestion du stress, week-ends et séjours de vacances, journées collectives de loisirs, escapades familiales�), atténuant le confinement au sein de la famille et soulageant la charge physique et émotionnelle des proches. Des interventions non médicamenteuses (environnement plus adapté, apport de la musique, de l’art, de soins corporels relaxants�) réduisent notablement la détresse psychologique et entraînent une baisse des comportements d’agitation. Néanmoins, à côté du développement des soins et des services d’accompagnement amorcés depuis quelques années, c’est le regard que chacun porte sur la personne malade qui doit se modifier, lui rendant sa place et sa dignité d’être humain.
Tambour battant , décembre 2007.