Renforcer l’aide et les soins à domicile pour retarder l’entrée en établissement
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En Australie, Heidi Welberry, du centre de recherche sur les données de masse en santé et l’équipe du Pr Henry Brodaty, du centre de recherche collaborative sur les troubles neurocognitifs de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud à Sydney, ont mené une étude portant sur 3 151 personnes âgées atteintes de troubles neurocognitifs entrées en établissement d’hébergement entre 2010 et 2014. Les personnes ayant eu une aide et des soins renforcés à domicile ont eu besoin de soins renforcés en établissement, pour les activités de la vie quotidienne (risque multiplié par 3,4), des troubles du comportement (risque multiplié par 2,6) et des situations complexes (risque multiplié par 2,0). Leur taux de mortalité est plus élevé, ce qui signifie que leur durée de séjour est plus courte en établissement (risque accru de 12 % dans les 2 ans après l’entrée, et de 49 % entre 2 et 4 ans après l’entrée). Pour les chercheurs, développer une aide et des soins renforcés à domicile pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et proposer ce type de prestation en temps opportun doit devenir une option pour retarder l’entrée en établissement d’hébergement.
Welberry HJ et al. Impact of Prior Home Care on Length of Stay in Residential Care for Australians With Dementia. J Am Med Dir Assoc, 1er février 2020.
www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1525861019308321.