Relayage à domicile : quel financement ?
Droit des personnes malades
Politiques
Le décret du 28 décembre 2018 prévoit « l’expérimentation de dérogations au droit du travail dans le cadre de la mise en œuvre de prestations de suppléance à domicile du proche aidant et de séjours de répit aidants-aidés. » La FEPEM (Fédération des particuliers employeurs de France) est sceptique : « cette expérimentation aborde la question du relayage par l’angle d’aménagements aux règles du droit du travail, notamment en ce qui concerne le temps de travail et la durée du repos quotidien des salariés intervenants, sans définir suffisamment clairement les aspects liés à la sécurisation juridique du cadre de ces interventions et à la mise en œuvre pratique pour les structures d’un tel dispositif. » Comment des aidants familiaux et proches aidants pourront-ils accéder au dispositif de relayage sans un financement adéquat ? Comment garantir aux personnes une qualité de service sans aucune exigence en matière de formation des professionnels « relayeurs » ? s’interroge la FEHAP, pour qui « une expérimentation d’actions de soutien aux proches aidants reposant quasi uniquement sur lors ressources financières, faute d’enveloppe budgétaire, risque de freiner le développement de cette solution de répit alternative.
www.fepem.fr/experimentation-relayage-mise-oeuvre-questionne/, janvier 2019. Décret no 2018-1325 du 28 décembre 2018 relatif à l’expérimentation de dérogations au droit du travail dans le cadre de la mise en œuvre de prestations de suppléance à domicile du proche aidant et de séjours de répit aidants-aidés. JORF no 0302 du 30 décembre 2018. www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037883276&dateTexte=201 90212 (texte intégral).