RECHERCHE SUR LA MALADIE - Thérapeutiques

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Date de rédaction :
01 juin 2005

Roche General Electric contre Alzheimer.
General Electric a annoncé, le 11 juillet, que sa filiale d’imagerie médicale GE Healthcare allait collaborer avec le groupe pharmaceutique Roche, afin de mettre au point un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer.
www.cerclefinance.com, 11 juillet 2005
Le thé, nouvel espoir pour le traitement de la maladie d’Alzheimer.
Boire du thé régulièrement pourrait améliorer la mémoire et ralentir le développement de la maladie d’Alzheimer. Ce sont les conclusions d’une récente étude réalisée en Grande Bretagne.
www.clubsenior.com, 11 juillet 2005
Mini-expériences encourageantes.
L’équipe de Mark Weksler (Cornell University) a soumis huit patients modérément atteints de la maladie d’Alzheimer à un traitement d’hémoglobines intraveineuses. Les tests cognitifs effectués auraient révélé une stabilisation de la pathologie, ainsi qu’une baisse de 45% dans le liquide céphalorachidien de la concentration de protéines béta amyloïde. D’autres chercheurs de l’Université de Washington auraient observé l’effet protecteur de l’insuline administrée par spray nasal à vingt-six personnes ayant des troubles de la mémoire. Toutefois le caractère extrêmement limité des échantillons de patients semble restreindre la valeur scientifique de telles expériences.
www.futura-sciences.com, 5 juillet 2005
Un nouvel essai de vaccin.
Un essai international de vaccination contre la maladie d’Alzheimer devrait être lancé dès janvier 2006, à l’initiative de la multinationale pharmaceutique Roche. En France, les centres de Paris (Pitié-Salpêtrière), Bordeaux, Nice et Montpellier devraient être associés à ce projet qui concernerait plusieurs centaines de patients. On se rappelle qu’un premier essai avait été effectué en 2000 sur quelques dizaines de volontaires aux Etats-Unis et en Grande Bretagne. L’équipe du docteur Dale Schenk, de la société Elan Pharmaceuticals (San Francisco), avait réussi à prévenir ou à freiner la progression des lésions pathologiques caractéristiques de la maladie chez des souris dont le patrimoine génétique avait été modifié. En leur injectant le peptide béta amyloïde, qui serait à l’origine de la formation de plaques séniles dans le cerveau, elle avait provoqué l’apparition d’anticorps. L’essai avait dû être abandonné, après que dix-huit cas d’encéphalite avaient été diagnostiqués chez les trois cents personnes inscrites dans le protocole. Dans le cadre du nouvel essai, dit d’« immunisation passive », plutôt que de faire produire des anticorps par l’organisme malade, on injectera ces mêmes anticorps par voie intramusculaire en postulant qu’ils induiront une destruction des plaques.
Le Monde, 1er juillet 2005