Recherche et innovation sociale : décloisonner

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
01 juin 2017

Lors des Assises de la recherche et de l’innovation sociale, organisées en mars 2017 à Paris par la Fondation Médéric Alzheimer avec le soutien de la Fondation de France, Bruno Anglès d’Auriac, président de la Fondation Médéric Alzheimer, a fait un double constat : « on ne guérit pas la maladie d’Alzheimer, et une part grandissante de la population vit de longues années avec des troubles cognitifs. Dans ce contexte, quelles doivent être nos priorités en matière de recherche et d’accompagnement ? Depuis sa création, la Fondation Médéric Alzheimer a soutenu, dans un même élan, la recherche en sciences humaines et sociales et l’expérimentation de terrain, afin de mieux comprendre la maladie et d’innover pour mieux vivre au quotidien avec la maladie. Mais cela ne suffit pas. Pour changer le monde Alzheimer, il faut mobiliser les professionnels de l’accompagnement et du soin, les chercheurs académiques et de terrain, autour d’une ambition commune. Partager les savoirs, les savoir-faire, les savoir-être, l’expérience vécue par les personnes malades et leurs aidants pour reproduire à grande échelle les solutions ayant fait preuve de leur efficacité. Ainsi, on pourra aborder la maladie d’Alzheimer autrement : comment redonner des repères à ceux qui les ont perdus ? Comment changer de regard et mettre en valeur leurs capacités rémanentes ? Comment leur permettre de développer de nouvelles compétences ? Le cap est fixé. Donner aux chercheurs et aux professionnels les moyens de partager une même ambition : inventer le mieux-vivre avec la maladie d’Alzheimer. »

Mieux vivre ensemble la maladie d’Alzheimer. Lettre d’information n°7. Mai 2017. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Informez-vous/La-Lettre-d-information.