Quelle recherche sur la démence ? (1)
Interventions non médicamenteuses
Dans son rapport rédigé par l’équipe de Martin Prince, de l’Observatoire mondial du vieillissement, des soins et de l’accompagnement de la démence au King’s College de Londres, Alzheimer’s Disease International (ADI) en appelle aux gouvernements et aux organisations de financement de la recherche pour « transformer leur système de priorités, en assurant au minimum un décuplement des investissements pour amener le financement de la recherche sur la démence au même niveau que celui alloué à d’autres maladies, comme le cancer. » Si l’on considère la perte d’autonomie des personnes atteintes de démence, ADI suggère plusieurs pistes de recherche : la possibilité que la prévention primaire puisse réduire la prévalence liée à l’âge et l’incidence de la démence ; le développement et les essais cliniques de traitements pouvant réduire l’incidence de la démence chez des personnes atteintes de déficit cognitif léger et/ou limiter la progression des troubles chez les personnes déjà atteintes de démence ; les valeurs et préférences des personnes atteintes de démence et leurs aidants, qui peuvent varier selon les pays, les cultures et les générations, afin de développer des politiques et services adaptés, fondés sur des preuves scientifiques (evidence-driven policy-making and commissioning) et répondant à l’étendue des besoins présents dans toute population ; l’étude de l’impact de différentes approches sur la délivrance des soins et de l’accompagnement sur la qualité de vie et la satisfaction du client, stratifiées selon le stade de la maladie et la disponibilité d’une aide informelle
Alzheimer’s Disease International. World Alzheimer Report 2013. Journey of Caring: An analysis of long-term care for dementia. Septembre 2013. www.alz.co.uk/research/world-report-2013, (texte intégral).