Quelle place pour la démence dans la politique européenne ? (1)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
19 novembre 2013

Tonio Borg, commissaire européen à la Santé, rappelle que la politique européenne privilégie l’ « investissement social », selon les mesures adoptées en février 2013. « Il s’agit d’associer les initiatives sur le vieillissement actif et le vieillissement en bonne santé à des gains de productivité dans la délivrance des soins et de l’accompagnement et à des mesures permettant à des hommes et des femmes âgés de continuer à vivre à domicile (independent living). » L’une des actions concerne « la prévention et le diagnostic précoce de la fragilité et du déclin cognitif chez les personnes âgées » : « les partenaires développeront et déploieront des solutions innovantes pour comprendre les facteurs de fragilité, qui sont critiques pour élaborer des programmes efficaces de prévention et prise en charge efficaces des personnes fragiles, y compris celles atteintes de démence. J’espère que l’utilisation de technologies de l’information et de la communication contribuera à réduire le déclin cognitif et fonctionnel des personnes âgées et à accroître en fin de compte leur autonomie et leur capacité à ne dépendre que d’eux-mêmes (independence and self-reliance). » Le groupe travaille actuellement sur des projets collaboratifs ciblant spécifiquement des personnes âgées ayant des une fonction cognitive altérée. Les projets comprennent des plateformes logicielles de jeux pour l’évaluation précoce des déficits cognitifs et des applications Internet et numériques proposant des activités sociales intellectuellement et physiquement. Le groupe travaille aussi au développement d’un programme de détection de proximité du déficit cognitif, ainsi qu’à l’évaluation de la prévalence du déficit cognitif léger et de la démence chez les peronnes âgées hospitalisées.

Dementia in Europe, octobre 2013.