Quel aménagement pour les unités spécifiques ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 juin 2008

Pour Nathalie Gnory, auteur d’un manuel de conception architecturale pour les unités spécifiques, la chambre d’au moins vingt mètres carrée est dotée de meubles lourds, stables, aux angles arrondis. Les portes doivent être de couleur différente pour chaque résident et sont éventuellement agrémentées d’une photo du pensionnaire et d’une plaque à son nom en larges caractères. Les lits sont à hauteur variable et dotés de barrières. La chambre est équipée de rampes de déambulation. La cuisine à l’américaine permet de faire participer tous les résidents de l’unité, de faire appel à leur mémoire (recettes), de stimuler l’odorat et de conserver les praxies (épluchage). Des rayonnages apparents permettent aux résidents désorientés de mieux repérer ustensiles et ingrédients. Une plaque chauffante à induction et un four à paroi froide permettent d’éviter les brûlures. Les couloirs sont utilisés comme des lieux de déambulation. On peut y créer des petits coins repos intimes en positionnant à intervalles réguliers des alcôves ou des vitrines avec des objets rappelant le passé. Le jardin, d’accès libre à partir de la pièce polyvalente, est dégagé de tout recoin pour être visible depuis l’unité. Les revêtements en gravier, les marches et dénivellations sont à éviter.
Décideurs, avril-mai 2008. Nathalie Gnory. Manuel de conception architecturale : Unités d’accueil Alzheimer. Laboratoire Eisai.