Puces implantables

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2007

En 2004, les autorités réglementaires américaines (Food and Drug Administration ) ont autorisé les dispositifs sous-cutanés implantables d’identification par radiofréquence (RFID) pour stocker l’identifiant médical d’un patient. Un professionnel de santé habilité peut utiliser cette information pour accéder aux données du dossier médical personnel. Pour Mark Levine, président du conseil des affaires juridiques et éthiques de l’Association médicale américaine (AMA), ces dispositifs ont le potentiel de faire progresser significativement l’efficacité et la sécurité des soins médicaux. Cependant, l’adoption d’une nouvelle technologie doit être tempérée par ses conséquences inattendues, notamment en termes d’éthique : consentement éclairé, respect de la vie privée, modalités d’accès à l’information stockée et justification de l’utilisation des données transmises. John Alamka, responsable de l’information médicale à l’Université d’Harvard, est convaincu de la valeur de ces dispositifs à condition que la personne concernée en comprenne les risques et les bénéfices. Selon lui, ces puces peuvent être particulièrement utiles pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer qui ne peuvent pas expliquer leur situation et leur histoire.
www.medicalnewstoday.com , 26 novembre 2007. PLoS Medicine . Levine M et al. What are the benefits and risks of fitting patients with radiofrequency identification devices? 27 novembre 2007.