Prions, prions

Prévention

Date de rédaction :
01 avril 2014

L’équipe du Pr Rivka Inzelberg, du département de neurologie du centre médical Sheba (Tel-Hashomer, Israël) a suivi, pendant dix ans, neuf cent trente-cinq Arabes israéliens âgés de soixante-cinq ans et plus. Dans l’échantillon choisi, 60% des femmes priaient cinq fois par jour, comme le veut la coutume musulmane, et 40% de façon irrégulière. Les chercheurs ont observé que les femmes pratiquantes du premier groupe avaient un risque de déclin cognitif réduit de moitié par rapport aux femmes du second groupe. Cette différence est significative.  Les tests n’ont pas été faits parmi les hommes : seuls 10% ne priaient pas, une proportion insuffisante pour aboutir à des conclusions fiables.  Le Pr Inzelberg observe : « la prière est une coutume qui nécessite un investissement de la pensée. C’est sans doute l’activité intellectuelle liée à la prière qui pourrait constituer un facteur de protection ralentissant le développement de la maladie d’Alzheimer. »  

www.lessymboles.com, 24 avril 2014. Inzelberg R et al. Prayer at Midlife is Associated with Reduced Risk of Cognitive Decline in Arabic Women. Curr Alzheimer Res 2013; 10(3): 340–346. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3754426/pdf/nihms497792.pdf (texte intégral).