Prévention : quand intervenir ?
Prévention
Serge Gauthier et ses collègues, du centre d’études sur le vieillissement de l’Université McGill de Montréal (Québec), en collaboration avec Liyong Wu, du département de neurologie de l’hôpital Xuanwu de l’Université capitale de Pékin (Chine), proposent une revue sur les stratégies de prévention de la maladie d’Alzheimer : « le traitement symptomatique au stade démentiel de la maladie d’Alzheimer ne peut ni retarder, ni arrêter la progression de la maladie. C’est pourquoi la prévention au stade préclinique est probablement la façon la plus efficace de réduire l’incidence de la maladie », chez les personnes à risque, en utilisant un score de risque composite comprenant les facteurs d’âge, de sexe, les antécédents familiaux, le génotype ApoE4, la tension artérielle systolique, l’indice de masse corporelle, le niveau de cholestérol total et l’activité physique.
Pour Maiia Kivipelto et ses collègues, de l’Université de Finlande orientale et de l’institut Karolinska de Stockholm, qui ont validé un tel score de risque, il est important de considérer la prévention tout au long de la vie. L’équipe teste les effets d’une intervention multi-domaine, ciblant plusieurs facteurs de risque simultanément, auprès de mille deux cents personnes âgées de soixante à soixante-dix-sept ans (étude FINGER).
Gauthier S et al. Prevention strategies for Alzheimer’s disease. Transl Neurodegen 2012 ; 1(13), 28 juin 2012. www.translationalneurodegeneration.com/content/pdf/2047-9158 (texte intégral). Solomon A et al. Prevention of Alzheimer’s Disease: Moving Backward through the Lifespan. J Alzheimers Dis, 29 juin 2012.