Prévention primaire : ce qui est bon pour les vaisseaux est bon pour le cerveau

Prévention

Date de rédaction :
01 septembre 2012

Pour le Dr Claudine Berr, directrice de recherche épidémiologique et clinique à l’Université Montpellier-1 (INSERM U888, pathologies du système nerveux) et membre du conseil scientifique de France Alzheimer, « il y a deux grandes hypothèses qui dominent pour comprendre les facteurs de risque de la maladie : la réserve cognitive (plus on a développé ses réseaux neuronaux, plus l’apparition de symptômes serait retardée) et l’implication des lésions vasculaires. Les préconisations sont alors les mêmes que pour les facteurs de risques vasculaires le bon contrôle de la glycémie, de l’hypertension artérielle, du cholestérol. Finalement, tout ce qui est bon pour les vaisseaux est aussi bon pour le cerveau ». Claudine Berr ajoute : « Aujourd’hui, les études ont permis d’identifier les facteurs qui jouent le plus : le niveau d’éducation, le diabète, la consommation de fruits et légumes, la part génétique. Il est prématuré d’annoncer la causalité de chaque facteur qui doit encore être démontrée par des essais. Et si des travaux sont en cours, il faudra encore cinq à dix ans avant de pouvoir proposer une prévention plus individualisée avec des recommandations spécifiques ».

www.senioractu.com, 28 août 2012.