Prévention de l’entrée en établissement et de l’hospitalisation : quelle place pour la gestion de cas ?

Prévention

Date de rédaction :
15 octobre 2013

Martin Orrell, professeur au département de vieillissement et santé mentale de l’University College de Londres, a coordonné une revue systématique de la littérature concernant la prévention de l’entrée en établissement et de l’hospitalisation. Treize essais cliniques, portant sur un effectif total de neuf mille six cents personnes, sont de bonne qualité méthodologique. Cette revue montre des bénéfices probants de la gestion de cas pour des personnes atteintes de démence : réduction des entrées en établissement d’hébergement, réduction des troubles du comportement, allègement du fardeau et amélioration du bien-être de l’aidant. Si la gestion de cas peut accroître les coûts de l’accompagnement de proximité, ces surcoûts sont compensés par une réduction des services de soins aigus et des hospitalisations. Dans la plupart des études, la gestion de cas est intégrée à un programme plus large, ce qui rend difficile une mesure de l’impact spécifique de la gestion de cas. Pour les auteurs, qui se sont appuyés sur des articles de la très sélective Cochrane Review, « il est raisonnable de conclure que la gestion de cas est efficace à la fois pour la personne malade et son aidant. »

Orrell M et al. Prevention of institutionalisation and hospitalisation: What place for case management? – Findings of a Cochrane Review. 23rd Alzheimer’s Conference. Living well in a dementia-friendly society. Malte, 10-12 octobre 2013. PL2.1 : 34.

www.alzheimer-europe.org/Conferences/Previous-conferences/2013-St-Julian-s-Malta/Detailed-programme-abstracts-and-presentations/PL2.-Prevention.