Prévention de la maladie d’Alzheimer : les politiques publiques doivent intégrer une approche genrée
Échos d'ailleurs
Sur les 12 facteurs de risque modifiables de démence identifiés par la commission de neurologie du Lancet en 2020, plusieurs sont plus fréquents chez les femmes, notamment le faible niveau d’éducation et la dépression. Pour Maria-Teresa Ferretti, cofondatrice et directrice scientifique du Women’s Brain Project, (Suisse), les différences de sexe (biologiques) et de genre (socioculturelles) dans la maladie d’Alzheimer sont particulièrement pertinentes dans le parcours diagnostique et le parcours médical de la personne malade, qui devrait être optimisé par une neurologie de précision. Gill Livingston, professeur de psychiatrie à l’University College de Londres, souligne que la moitié du risque de maladie d’Alzheimer pourrait être évitée en réduisant la perte auditive, le faible niveau d’éducation et la consommation de tabac. Ces risques sont particulièrement présents dans les populations à faibles ressources socioéconomiques et dans les minorités culturelles.
https://www.alzheimer-europe.org/news/final-day-virtual-alzheimer-europe-conference-focuses-inclusivity-dementia-public-health, 2 décembre 2021.