Prévenir le déclin cognitif grâce aux plantes ? (2)

Prévention

Date de rédaction :
01 mars 2014

Le gouvernement chinois finance quant à lui des « laboratoires clés » pour étudier les mécanismes et les effets de la pharmacopée traditionnelle. À l’Université Hubei de médecine chinoise de Wuhan, le laboratoire clé du ministère de l’Éducation (Key Laboratory of Traditional Chinese Medicine Resource and Compound Prescription) et le laboratoire clé pour la « démence sénile » de l’administration d’État pour la médecine chinoise traditionnelle (Key Laboratory of Senile Dementia [Xing Nao Yi Zhi], State Administration of Traditional Chinese Medicine of the People’s Republic of China) publient une revue sur l’utilisation millénaire de la phytothérapie dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Pour la médecine traditionnelle chinoise, cette maladie est associée à « la vacuité de l’essence du rein, à un déficit de sang et de qi [énergie vitale] et à du flegme turbide [humeur trouble] bloquant les orifices supérieurs. » Pour les chercheurs chinois, les traitements par les plantes peuvent avoir un effet synergique sur plusieurs cibles thérapeutiques à la fois. Cependant, à l’avenir, la recherche devra identifier les principes actifs des formulations, comment ils interagissent et quelles plantes peuvent être à l’origine d’effets indésirables.

Liu P et al. History and Experience: A Survey of Traditional Chinese Medicine Treatment for Alzheimer’s Disease. Evid Based Complement Alternat Med, 29 janvier 2014. www.hindawi.com/journals/ecam/2014/642128/(texte intégral).