Pouvoir d’achat des retraités

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 février 2008

Nicolas Sarkozy a annoncé le 6 février aux partenaires sociaux qu’une prime de deux cents euros serait versée aux bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA, ex-minimum vieillesse) au début du second trimestre 2008, «une avance à valoir sur les revalorisations à venir » , c’est-à-dire l’engagement d’une hausse de 25 % d’ici à 2012. Pour Etienne Lefevre, des Echos , cette hausse légitime va poser plusieurs problèmes. Le coût, d’abord, sera important. Le Conseil d’orientation des retraites l’avait évalué à 2,45 milliards d’euros (soit un doublement du financement actuel), si la hausse de 25 % était intervenue d’un coup, ce qui ne sera pas le cas. En optant pour la prime, le chef de l’Etat limite l’effort à un peu plus de cent millions d’euros en 2008. « Qui va payer ? » , ont interrogé les syndicats. Ce sera le Fonds de solidarité vieillesse, qui devrait dégager un excédent de 627 millions d’euros en 2008 mais qui a accumulé 5,3 milliards de dettes… 
Les Echos , 7 février 2008. www.humanite.fr , 11 février 2008.