Pourrait mieux faire
Échos d'ailleurs
En raison du coût des soins et de l’assistance, ainsi que d’une formation incomplète des médecins, la prise en charge insuffisante des malades atteints de troubles neurodégénératifs reste insuffisante : elle ne tient pas assez compte des derniers développements de la gérontologie. Des experts de l’association Deutsches Grünes Kreuz (www.dgk.de) estiment qu’il faut intégrer ces connaissances à la formation des étudiants en médecine, et notamment dans leurs aspects psychologiques et de vie quotidienne. La souffrance, est-il indiqué, est trop souvent ignorée. Principales recommandations de ce rapport :
– associer davantage la famille au traitement, afin de créer un environnement de confiance et d’affection autour du malade et de ses proches.
– recourir aux médicaments tels que l’Aricept, le Reminyl, l’Exelon.
– cesser de croire que seules des mesures non médicamenteuses suffisent. Adopter le principe : « le moins possible, mais autant que nécessaire ».
– ne pas abuser des molécules anxiolytiques et neuroleptiques classiques qui génèrent des effets secondaires délicats.
– préférer les nouveaux médicaments atypiques dans la famille des neuroleptiques tels que, en Allemagne, le Risperidon, dont les effets bénéfiques sur les malades atteints de troubles du comportement ont montré leur efficacité.
www.ratgeberbox.de, 26 décembre 2006