Pour une approche globale de l’être humain

Prévention

Date de rédaction :
18 juillet 2012

Grâce à une politique de prévention adaptée, il est désormais possible de diminuer la fréquence de certaines maladies invalidantes, en traitant par exemple l’hypertension artérielle, l’ostéoporose, et de garantir au plus grand nombre une meilleure autonomie physique et psychique pendant la vieillesse », rappelle Jean-Pierre Aquino, président du comité de pilotage du plan national Bien vieillir et président du comité de rédaction de L’Officiel des Aînés 2012. « La notion de lien social précède celle d’utilité sociale et implique une adaptabilité de l’individu au sein de la société. Il faut souligner l’importance du réseau relationnel lors de l’avancée en âge. La rupture des liens sociaux est fréquente : santé défaillante, éloignement géographique, veuvage… Il faut mettre en place une lutte contre l’exclusion sociale et l’isolement. Les actions intergénérationnelles représentent un levier efficace pour y parvenir. Ces actions conduisent à reconnaître l’autre et à le respecter, à procéder à une transmission de savoir ou d’expérience et à jouer sur la solidarité. Le développement de la prévention en gérontologie, comme le préconise le plan national Bien vieillir, joue un rôle essentiel. Il s’agit de proposer des actions individuelles et des actions collectives permettant à chacun de gérer son avancée en âge dans les meilleures conditions possibles. De plus, la recherche est à même, par les progrès qu’elle engendre, d’améliorer la santé des seniors et leurs conditions de vie. Cette recherche ne concerne pas seulement les sciences biomédicales, mais implique aussi les sciences humaines et sociales, dans une approche globale de l’être humain ».

L’Officiel des Aînés. 2012. 230 p. ISBN 979-10-91140-00-3. www.officiel-aines.fr/.