Pour être à l’aise avec des personnes malades : savoir ce que peut faire la personne malade est plus important que le savoir biomédical sur la maladie
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Les aidants / les familles
Les défenseurs du modèle de « ville accueillante à la démence » mettent en avant le besoin de faire connaître les démences au grand public pour que celui-ci se sente « socialement à l’aise » avec les personnes malades, rappellent Alexandria Ebert, doctorante en psychologie à l’Université de Virginie occidentale, et ses collègues. Les chercheurs ont testé l’influence de deux types de connaissance sur ce « confort social » auprès de 645 personnes. Chez les personnes ayant le moins peur de la démence, une meilleure connaissance de ce que peut faire la personne malade met le grand public davantage à l’aise avec les personnes malades, alors qu’une meilleure connaissance biomédicale seule de la maladie n’a aucun effet. Les personnes les plus à l’aise sont celles qui ont appris ce que pouvait faire la personne malade, et ayant une connaissance biomédicale préalable de la maladie.
Ebert AR et al. Effects of dementia knowledge and dementia fear on comfort with people having dementia: Implications for dementia-friendly communities. Dementia (London), 10 février 2019. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30739490.