Potentiel de prévention primaire

Prévention

Date de rédaction :
12 juillet 2014

La prévention dite primaire se situe avant l’entrée dans la maladie. Des données récentes estiment que plus de la moitié du poids de la maladie d’Alzheimer à l’échelle mondiale peut être attribué à des facteurs de risque potentiellement modifiables. Mais cette approche ne prend pas en compte les relations entre les facteurs de risque eux-mêmes. Une étude coordonnée par Carol Brayne, de l’Institut de santé publique de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) a utilisé les risques relatifs publiés dans les méta-analyses existantes pour estimer le risque attribuable en population générale pour sept facteurs de risque potentiellement modifiable, qui sont associés à la maladie d’Alzheimer : le diabète, l’hypertension artérielle au milieu de la vie, l’obésité au milieu de la vie, l’inactivité physique, la dépression, la consommation de tabac et un faible niveau d’éducation. Le risque attribuable en population générale a été calculé en utilisant l’enquête de santé 2006 en Angleterre. Le risque attribuable le plus élevé concerne l’inactivité physique (20.3% des cas en Europe). Viennent ensuite le niveau d’études, le tabagisme, le diabète, l’hypertension, l’obésité à la quarantaine, la dépression. 30% du risque de survenue de la maladie d’Alzheimer en Europe serait ainsi attribuable à la combinaison de ces sept facteurs de risque modifiables. En d’autres termes, résume www.santelog.com, « un cas sur trois de maladie d’Alzheimer pourrait être évité ».

Norton S et al. Potential for primary prevention of Alzheimer’s disease: an analysis of population-based data. Lancet Neurol 2014; 13(8): 788-794. Août 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25030513. www.santelog.com, 16 juillet 2014.