Politiques de l’autonomie des personnes âgées : le Japon (3)
Échos d'ailleurs
Le système japonais répartit l’effort financier entre les générations et protège les plus jeunes, en dispensant les personnes âgées de moins de quarante ans de payer pour les plus âgées. Quant aux retraités, ils doivent eux aussi, contrairement au système allemand, s’acquitter de cotisations sociales proportionnelles à leur pension de retraite. Enfin, le système japonais est parvenu, malgré sa générosité, à contenir les dépenses de soins de longue durée à des niveaux inférieurs à ceux des autres systèmes publics d’assurance dépendance, tels que ceux des pays nordiques. En 2011, ces dépenses représentaient au Japon, comme en France, 1.8% du PIB [produit intérieur brut : indicateur économique de la richesse produite par an dans le pays], soit un niveau seulement légèrement supérieur à la moyenne de 1.6% des pays de l’OCDE et très inférieur à la Suède (3.6%) et aux Pays-Bas (3.7 %). L’efficacité du contrôle des prix des soins, mais aussi de la rémunération des prestataires, ainsi que la dérégulation du marché visant à accroître la concurrence, ont réussi à limiter la croissance des dépenses et à tirer le coût des soins vers le bas. Le dispositif de prévention permet d’orienter la plupart des ressources vers les personnes dépendantes ayant les besoins les plus lourds.
www.acteurspublics.com/2014/01/24/japon-gestion-maitrisee-de-la-dependance-des-aines, 24 janvier 2014. OECD/European Commission. Highlights from A Good Life in Old Age? Monitoring and Improving Quality in Long-Term Care, OECD Publishing, 2013. www.oecd.org/els/health-systems/Japan-OECD-EC-Good-Time-in-Old-Age.pdf(texte intégral).