Plan métiers : le financement

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mars 2008

Pour le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson, la prise en charge financière des formations reste très mal assurée. Pour la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA), l’effectif cible de quatre cent mille recrutements à l’horizon 2015 est insuffisant au regard des ratios d’encadrement qu’elle juge nécessaires « pour une prise en charge décente ». Pascal Champvert, président de l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), estime qu’il est urgent de faire comprendre à l’ensemble de la population que les personnes âgées sont une chance et non pas une charge, qu’il faudrait « doubler le nombre des professionnels aidant les personnes malades à domicile ou en établissement pour atteindre des niveaux de comparables à ce qui se passe chez nos voisins européens », ce qui suppose de trouver cinq à six milliards d’euros, et qu’il serait utile de valoriser les métiers de l’aide à domicile où il demeure beaucoup trop de temps partiels. Pour Claude Jarry, président de la FNADEPA, « la promotion sociale et la création de passerelles sont certes importantes mais ne suffiront pas à rendre les métiers concernés plus attractifs en raison de « conditions de travail trop souvent insoutenables ». La FNADEPA approuve la création de modules spécifiques « dépendance » dans les cursus existants. Dans le cadre du rapport Ménard, elle avait suggéré une option complémentaire « gérontologie » pour les infirmiers référents ou coordonnateurs d’EHPAD. 
www.fnadepa.com, www.campus.com , 18 février 2008. Question écrite 01588 de JL Masson , JO Sénat du 18 février 2008. www.agevillagepro.com , 19 février 2008. Décideurs en gérontologie , janvier-février 2008. La Gazette santé-social , mars 2008.